M6 ZONE INTERDITE, une déontologie et pluralité qui se discutent…

 

 

Plus les vagues sont hautes, plus on trouve de surfeurs jouant dessus par plaisir. Pour les médias c’est identique…

Informé, comme toutes les rédactions de la sortie des « Fossoyeurs » version 2, M6 a vite saisie l’opportunité d’un joli reportage sur le sujet.

Le jeudi 16 janvier nous recevions une invitation à une Visioconférence pour le 24 janvier en présence de la réalisatrice et productrice ainsi que des témoins du reportage. Nous y répondons favorablement en y joignant la lettre ouverte que nous avions adressée à Mme Hédon La Défendeure des droits quelques jours auparavant. Erreur car le contenu de celle-ci ne devait pas aller dans le sens souhaité. Plus jamais contacté, nous n’avons donc pas eu droit à la parole.

Cela donne un bel exemple de déontologie et pluralité des médias actuels tout puissant.

Alors il était inutile de mettre une caméra cachée lors du comité de rédaction pour comprendre l’axe choisi pour le reportage. Le crash recherché était tellement semblable aux multiples épisodes d’Elise Lucet, qu’elle serait en droit de demander des Royalties pour plagiat, du moins c’est ce que nous lui conseillerions.

La volonté d’accabler Orpea, cible facile était évidente car ce qui est montré pour choquer, pourrait l’être dans n’importe quel autre établissement qu’il soit privé, public ou associatif.

La règle des trois catégories est valable pour les Ehpad comme pour toute société. La première fait plus de ce qu’elle doit, la deuxième fait ce qu’elle doit et la troisième ne le fait pas. La production du reportage ne le découvre pas, elle le sait, en joue et s’en délecte en nous montrant un personnel qui appartient à la dernière catégorie. Pour certains et certaines leur activité professionnelle est uniquement alimentaire et n’auront jamais l’humanité indispensable à leur tâche. Cela quel que soit le ratio mis en place dans une résidence.

MDRS soutient et partage un profond respect pour les deux premières. Elles, les plus nombreuses, ne méritent absolument pas le nouveau slogan à la mode dénommé « maltraitance systémique » qui fait saliver tant de communicants aux multiples intérêts.

David Jacquet Directeur de MDRS