LE MONDE A CHANGE...

 

 

Jadis monument de la presse française et internationale, reconnu par tous, ce journal est aujourd'hui comme beaucoup d'autres titres une victime. Son manque de lecteurs, d'abonnés et tout simplement de moyens l'obligent à passer par des sources extérieures pour ses dossiers, faute de ne pouvoir financer ses propres enquêtes et investigations. De plus sa ligne idéologique alignée sur Médiapart ou Libération est à présent radicale et totalement orientée.

En reprenant les bons passages, les plus croustillants pour certains, d’un énième pamphlet sur un Ehpad ou plutôt un groupe privé, il élève en vérité les fantasmes de beaucoup, les partage et les cautionne. Pourtant qu’apprenons-nous de nouveau qu’il ne nous ait pas été servi par les multiples reportages télévision, les articles et autres ouvrages d’auxiliaires de vie ou d’infirmières aigries de ces 20 dernières années, finalement pas grand-chose.

Comme toujours les incohérences du récit ne manquent pas. Comment l’auteur peut dire que l’établissement des Bords de Seine du groupe ORPEA, qui est érigé en modèle et présenté aux investisseurs potentiels comme la référence de ce dernier, soit ainsi laissé dans un tel état de gestion. A nos yeux, ce serait se tirer une balle dans le pied. Si des dysfonctionnements ont été avérés, ce qui est possible dans toute structure, nous ne doutons pas un seul instant qu’une reprise en main du groupe ne se soit pas faite.

Une fois de plus, des faits répertoriés, à un moment donné, dans un lieu donné pendant une période donnée sont instruits à charge et jette l’opprobre sur 240 établissements d’un groupe privé important et plus encore sur tout un secteur d’activités.

MDRS enquête de manière anonyme dans les établissements privés, publiques et associatifs depuis plus de 17 ans. Nous pensons que notre vision globale et unique des établissements français nous donne le droit de dire que la réalité n’est pas celle dénoncée par l’auteur. Faire des groupes privés, des pilleurs impitoyables de l’or gris de nos ainés, tourne à l’obsession chez certains sachant que dans une société qui doute, la bataille de l’opinion publique est gagnée d’avance.

Finalement les grands gagnants de ce pseudo évènement doivent être les financiers qui en une journée ont fait perdre aux deux plus grands groupes français la bagatelle de 1 milliard de capitalisation boursière. Le capitalisme est étrange en réjouissant ceux qui le détestent…

 

David Jacquet, Directeur et Fondateur de MDRS